13 janvier 2024

La dernière rose de l'été

de Lucas Harari

*****


J'ai lu il y a peu "L'aimant" du même auteur, qui m'avait bien plu, tant le récit que le graphisme (j'avais fait un billet), j'ai alors regardé à la bibliothèque s'il y avait d'autres titres de Lucas Harari, et il y avait cette dernière rose, que je suis donc allée cueillir.

Leo se veut écrivain. Son livre de chevet est "Martin Eden" comme s'il cherchait déjà à contrer l'effet délétère d'un trop grand succès alors qu'il est loin d'avoir débuté. Le chef d’œuvre projeté fuit sa plume et le voilà à travailler dans un lavomatic. Voilà qu'un hasard farceur amène dans ses murs un cousin perdu de vue depuis des années. Voilà que peu après, le cousin s'aperçoit qu'il a besoin que quelqu’un occupe sa belle villa Corse qui surplombe la mer et qu'il propose le poste à Leo : le gardiennage contre un endroit paradisiaque où se laisser habiter par l'inspiration... Et c'est parti! Leo aura des voisins qui, on s'en doute seront un peu étranges, il les fréquentera, des choses lui sembleront mystérieuses... puis il y aura une mort violente et ensuite... eh bien, je vous laisse le découvrir.

C'est un gros album, presque 200 pages, grand format. Une fois tous les personnages en place, j'ai cru reconnaître une trame un peu trop banale et j'ai failli me désintéresser de ce livre, mais j'y suis tout de même revenue pour le terminer et j'ai eu bien raison car le scenario est bien plus original et intéressant que celui que j'avais suspecté et on se trouve en fin de compte avec une intrigue de qualité tout à fait honorable.

J'aime toujours autant le graphisme. On se retrouve comme dans "L'aimant" avec des angles de vue spectaculaires, de beaux dessins d’architecture grand luxe, et cela aussi, j’aime bien. Je m'y suis promenée avec plaisir. Les paysages sont toujours très bien rendus et les jeux d'ombres et de lumières, tranchés et saisissants. Bref, un excellent album et je guetterai d'un œil attentif d'éventuels autres parutions de Lucas Harari.


978-2377314768


2 commentaires:

  1. J'apprécie de plus en plus les formats un peu "costauds" en BD. Et je ne connais pas encore Lucas Harari. Ca s'annonce comme une chouette découverte!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi je ne m'intéresse pas du tout aux BD format poche, je trouve que cela détruit totalement l’intérêt artistique du dessin. Pour apprécier, il faut un grand format. L'inconvénient, bien sûr, c'est le prix. Heureusement que les bibliothèques sont généralement bien fournies. Si tu dois lire l'un des deux Harari, je te conseille surtout "L'aimant" .

      Supprimer

Commentaire: