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22 juin 2020

Lecture en cours : Aden de Anne-Marie Garat

Présentation de l'éditeur:
"Aden Seliani est entré par effraction dans la mémoire d'un cerveau informatique. Il n'en sortira qu'au prix d'un voyage vers lui-même, longtemps différé. Entre Paris, où il vit, New York et la banlieue de son enfance, Villeneuve-Saint-Georges, trois jours et trois nuits d'allers et retours urbains anarchiques, qui sont aussi un déplacement entre l'histoire de l'Europe contemporaine et sa propre histoire de fils d'immigrés, pleines du bruit des guerres, dans le nuage atomique du siècle. Il marche, il prend des métros, des trains de banlieue, croise des êtres aussi divisés que lui, prisonniers des frontières intérieures et orphelins de la mémoire : Iana, sa mère mourante, et son mari Otar ; Owen l'Américain ; Kerin, l'Irlandaise ; Li Song et son père ; et le professeur du collège qui rôde dans la gare..."


Après n'avoir pas réussi à lire le dernier Garat "La Nuit atlantique", j'ai voulu tenter une deuxième expérience pour laisser sa chance à l'auteure, d'autant que je me souvenais de l'avoir lue autrefois (mais peu) sans déplaisir. J'(avais choisi ce titre Prix Femina en me disant que ce devait être le signe qu'il était lisible par le plus grand nombre... Une idée comme cela.

L'écriture n'a pas encore tourné à ce qu'elle est devenue dans le roman de 2020, mais une fois que l'on a été échaudé, on est plus sensible, et on y retrouve trop les racines de ce qui se développera ensuite. Je crois que mon hyper agacement sur La Nuit atlantique était encore trop récent et avait exacerbé ma sensibilité à la chose. Bref, je n'ai pas du tout réussi à entrer dans ce roman-là non plus et cela s'est soldé par un nouvel abandon.

Quand je relis la présentation de l'éditeur, j'y retrouve d'ailleurs ce fouillis confus qui s'emmêle dans ses propres mots.

Tant pis. Deux essais, c'est honnête, j'arrête.


978-2020131841
La Nuit atlantique 
d'Anne-Marie Garat


Sorti pendant le confinement, j'ai voulu lui rendre service en le lisant dès la sortie du dit confinement, d'autant que le sujet, indiqué par l'éditeur, pouvait me plaire et Oups! ... Comment dire?
Total fiasco.
J'ai trouvé ça franchement illisible. Une écriture très compliquée, je dirais "confuse", qui se regarde le nombril et ne rechigne pas aux fautes de syntaxe en disant qu'elles sont volontaires. (je veux bien, mais volontaire ne veut pas dire bienvenu). 
"S'il ne s'était claquemuré maussade dans sa cabine, Baudelaire aura pu voir accoudé au bastingage du Paquebot des mers du Sud défiler la vieille forteresse militaire (...)"
Pour moi, ça pique un peu les yeux. Pour ne rien dire des circonvolutions inutiles et même encombrantes.
Après quelques dizaines de pages de cet acabit, j'ai jeté l'éponge, complètement rebutée non par l'histoire, mais par la façon de la raconter.
C'est bizarre, j'avais déjà lu Anne-Marie Garat (et même vue à une rencontre de lecteurs) et ne l'avais pas trouvée si indigeste. Aujourd'hui, je dirais qu'elle s'écoute écrire (si cela était possible). Grand bien lui fasse, mais ce sera sans moi.
Abandon de lecture.
Si vous allez l'acheter en librairie, un conseil, lisez quelques lignes avant de passer en caisse. Je dis ça, je dis rien.

978-2330131173