22 juin 2020

La Nuit atlantique 
d'Anne-Marie Garat


Sorti pendant le confinement, j'ai voulu lui rendre service en le lisant dès la sortie du dit confinement, d'autant que le sujet, indiqué par l'éditeur, pouvait me plaire et Oups! ... Comment dire?
Total fiasco.
J'ai trouvé ça franchement illisible. Une écriture très compliquée, je dirais "confuse", qui se regarde le nombril et ne rechigne pas aux fautes de syntaxe en disant qu'elles sont volontaires. (je veux bien, mais volontaire ne veut pas dire bienvenu). 
"S'il ne s'était claquemuré maussade dans sa cabine, Baudelaire aura pu voir accoudé au bastingage du Paquebot des mers du Sud défiler la vieille forteresse militaire (...)"
Pour moi, ça pique un peu les yeux. Pour ne rien dire des circonvolutions inutiles et même encombrantes.
Après quelques dizaines de pages de cet acabit, j'ai jeté l'éponge, complètement rebutée non par l'histoire, mais par la façon de la raconter.
C'est bizarre, j'avais déjà lu Anne-Marie Garat (et même vue à une rencontre de lecteurs) et ne l'avais pas trouvée si indigeste. Aujourd'hui, je dirais qu'elle s'écoute écrire (si cela était possible). Grand bien lui fasse, mais ce sera sans moi.
Abandon de lecture.
Si vous allez l'acheter en librairie, un conseil, lisez quelques lignes avant de passer en caisse. Je dis ça, je dis rien.

978-2330131173