01 avril 2020

Manifesto 
Léonor de Récondo
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Quatrième de couv':
"« Pour mourir libre, il faut vivre libre. » La vie et la mort s'entrelacent au cœur de ce « Manifesto » pour un père bientôt disparu. Proche de son dernier souffle, le corps de Félix repose sur son lit d'hôpital. À son chevet, sa fille Léonor se souvient de leur pas de deux artistique – les traits dessinés par Félix, peintre et sculpteur, venaient épouser les notes de la jeune apprentie violoniste, au milieu de l'atelier. L'art, la beauté et la quête de lumière pour conjurer les fantômes d'une enfance tôt interrompue. Pendant cette longue veille, l'esprit de Félix s'est échappé vers l'Espagne de ses toutes premières années, avant la guerre civile, avant l'exil. Il y a rejoint l'ombre d'Ernest Hemingway. Aujourd'hui que la différence d'âge est abolie, les deux vieux se racontent les femmes, la guerre, l'œuvre accomplie, leurs destinées devenues si parallèles par le malheur enduré et la mort omniprésente. Les deux narrations, celle de Léonor et celle de Félix, transfigurent cette nuit de chagrin en un somptueux éloge de l'amour, de la joie partagée et de la force créatrice comme ultime refuge à la violence du monde."

C'est bien écrit et c'est court. C'est grâce ou à cause de cela que je l'ai lu entièrement, mais c'est de l'auto-machin et je suis réfractaire au genre. C'est court parce que c'est de la littérature qui n'a pas de souffle, pas d'ampleur et qui n'a pas grand chose à raconter. Je n'arrive plus à me rappeler comment j'ai eu ce livre, mais il était là et, deux mois de confinement aidant, je l'ai lu.

Ici, la mort du père. Donné pour ce qui s'est vraiment passé, ce qui le met au-dessus de la critique littéraire. Evocation de souvenirs familiaux. Et, parce que le père l'a rencontré hyper brièvement, une fois, il y a si longtemps, une discussion inventée entre le père et l'écrivain, qui se poursuit tout au long du livre, comme s'ils étaient de vieux amis. Ca donne une impression d'artifice et de snobisme.

Pas trop aimé, donc, mais jolie écriture.