Manifesto
Léonor de Récondo
***
Quatrième de couv':
"«
Pour mourir libre, il faut vivre libre. » La vie et la mort
s'entrelacent au cœur de ce « Manifesto » pour un père bientôt disparu.
Proche de son dernier souffle, le corps de Félix repose sur son lit
d'hôpital. À son chevet, sa fille Léonor se souvient de leur pas de deux
artistique – les traits dessinés par Félix, peintre et sculpteur,
venaient épouser les notes de la jeune apprentie violoniste, au milieu
de l'atelier. L'art, la beauté et la quête de lumière pour conjurer les
fantômes d'une enfance tôt interrompue. Pendant cette longue veille,
l'esprit de Félix s'est échappé vers l'Espagne de ses toutes premières
années, avant la guerre civile, avant l'exil. Il y a rejoint l'ombre
d'Ernest Hemingway. Aujourd'hui que la différence d'âge est abolie, les
deux vieux se racontent les femmes, la guerre, l'œuvre accomplie, leurs
destinées devenues si parallèles par le malheur enduré et la mort
omniprésente. Les deux narrations, celle de Léonor et celle de Félix,
transfigurent cette nuit de chagrin en un somptueux éloge de l'amour, de
la joie partagée et de la force créatrice comme ultime refuge à la
violence du monde."
C'est bien écrit et c'est court. C'est grâce ou à cause de cela que
je l'ai lu entièrement, mais c'est de l'auto-machin et je suis
réfractaire au genre. C'est court parce que c'est de la littérature qui
n'a pas de souffle, pas d'ampleur et qui n'a pas grand chose à raconter.
Je n'arrive plus à me rappeler comment j'ai eu ce livre, mais il était
là et, deux mois de confinement aidant, je l'ai lu.
Ici, la mort du père. Donné pour ce qui s'est vraiment passé, ce qui
le met au-dessus de la critique littéraire. Evocation de souvenirs
familiaux. Et, parce que le père l'a rencontré hyper brièvement, une
fois, il y a si longtemps, une discussion inventée entre le père et
l'écrivain, qui se poursuit tout au long du livre, comme s'ils étaient
de vieux amis. Ca donne une impression d'artifice et de snobisme.
Pas trop aimé, donc, mais jolie écriture.