Alfred E. Van Vogt. Parcours d'une œuvre
Joseph Altairac
***
J'ai acheté ce livre parce que Van Vogt m'intéresse et que j'avais
beaucoup apprécié la bio de Wells par cet auteur, mais il n'en est pas
de même de ce "Van Vogt".
Tour d'abord, ce n'est pas une biographie (comme le titre l'indique
d'ailleurs: "Parcours d'une œuvre"), je n'y avais pas assez prêté
attention, j'ai eu tort, car ce qui m'aurait intéressé, c'est bel et
bien une bio de Van Vogt. Ce livre m'a donné l'impression qu'il avait eu
une vie guère plus passionnante que celle d'un bureaucrate, alors, vrai
ou faux?
Joseph Altairac passe surtout beaucoup de temps et de pages à
s'intéresser au fond scientifique des fictions de Van Vogt. Pile ce qui
ne m'intéresse pas du tout. C'est ballot! Dans les romans de SF, je
saute toujours les chapitres d'explications pseudo scientifiques,
sachant très bien que cela ne mène à rien, et voilà qu'ici, on ne me
parle que de ça (pour me dire d'ailleurs que... ça ne mène à rien).
Bref, me suis forcée à aller au bout parce que ça ne fait que 100 pages (mais l'air d'en avoir le double).
Un malentendu.
Néanmoins suivi d'une bibliographie pleine d'informations qui elle, vaut le coup d'œil. En fait, elle justifierait même l'achat du volume par tous ceux qui s'intéressent à la production de Van Vogt.
"Les lecteurs ne comprennent rien à la théorie de la relativité? L'auteur non plus. Mais ces histoires de distorsions spatio-temporelles sont tout de même bien séduisantes. Pourquoi n'imaginerait-il pas lui aussi, se substituant aux scientifiques, des lois physiques bizarres, plus déroutantes encore que les vraies?"
"Aussi, les conditions idéales pour la chasse à l'idée de SF sont-elles une teinture superficielle de connaissances et une profonde ignorance, en même temps qu'un cerveau agile. Il faut lire les pages scientifiques dans les mêmes journaux que ses lecteurs et n'en pas savoir plus."
"Les lecteurs ne comprennent rien à la théorie de la relativité? L'auteur non plus. Mais ces histoires de distorsions spatio-temporelles sont tout de même bien séduisantes. Pourquoi n'imaginerait-il pas lui aussi, se substituant aux scientifiques, des lois physiques bizarres, plus déroutantes encore que les vraies?"
"Aussi, les conditions idéales pour la chasse à l'idée de SF sont-elles une teinture superficielle de connaissances et une profonde ignorance, en même temps qu'un cerveau agile. Il faut lire les pages scientifiques dans les mêmes journaux que ses lecteurs et n'en pas savoir plus."