10 mai 2020

  de Richard Russo
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" William Henry Devereaux junior, quarante-neuf ans et des poussières, est professeur de Lettres et directeur par intérim du département des Langues Vivantes d'une petite université de Pennsylvanie. En avril, mois cruel pour le poète et pour les profs qui voient se réveiller leur légendaire paranoïa, il vit un week-end particulièrement éprouvant: on lui demande de faire une liste des collègues à virer pour raisons budgétaires, il a un rhume des foins galopant, une vessie récalcitrante, des collègues pénibles, une fille sur le point de divorcer et des élèves toujours aussi peu intéressés. Heureusement, Hank a depuis longtemps mis au point un système de défense contre le monde entier: une propension à n'en faire qu'à sa tête mâtinée d'humour à froid."


Depuis le temps qu'on me parlait de Richard Russo, je n'avais pas encore eu le temps de le lire. C'est chose faite, mais j'ai été un peu déçue. On m'en avait sans doute dit trop de bien, en tout cas pour ce volume. Ca m'a fait penser à du David Lodge survitaminé, en plus cynique, un poil moins vraisemblable aussi. Una carrière universiataire bien menée (mais on reste franc-tireur et on en est fier), quelques contencieux avec ses père et mère (mais qui ne sont tout de même pas m. et Mme Toutlemonde)... Bon. Ca se lit bien, ce n'est pas déplaisant du tout mais je n'ai pas une aussi haute opinion de narrateur qu'il n'en a lui-même et il était temps qu'on arrive au bout tellement ça ne va nulle part.

Des formules bien senties, des bons mots… Je retenterai sans doute Russo mais si on reste dans l'humour détaché, ça ne suffira pas.

PS: Le hasard a de ces caprices! Il a voulu que je lise à la suite 2-3 romans* dont un personnage important s'appelait Devereaux
Le collectionneur d'horloges extraordinaires  Laura Gallego Garcia
Dortoir interdit  (Serge Brussolo)
et 3 donc avec celui-ci. Un nom qui plait aux auteurs...